| TOURNEVIRE, subst. masc. MAR. Chaîne ou cordage sans fin servant autrefois à virer une chaîne ou un câble, faute de cabestan ou pour ajouter à son effort (d'apr. Merrien 1958). En 1801, le Géographe (...) rompit, pour appareiller, un tournevire et un appareil double, frappé en marguerite sur le cable (Freycinet, Voy. terres austr., 1815, p. 330).Le grand cabestan de l'arrière avait résisté. Il avait sa chaîne, et, (...) il pouvait rendre encore des services, pourvu toutefois que l'effort du tournevire ne fît pas fendre le plancher (Hugo, Travaill. mer, 1866, p. 249).− Au fém. V. marguerite C 2 ex. de La Pérouse. Prononc. et Orth.: [tuʀnəvi:ʀ]. V. tourner. Étymol. et Hist. 1672 tourne-vire (Denys, Description géogr. et hist. des côtes de l'Amerique septentrionale, II, 141 d'apr. Arveiller ds Fr. mod. t. 26, p. 58). De tourner* et virer*; v. aussi tournevirer. |