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TORPILLER, verbe trans.
A. − Vx. Garnir de torpilles fixes, de mines. Rade, zone torpillée. (Dict. xixes.).
B. − Attaquer, couler un navire à l'aide de torpilles mobiles. Torpiller un cuirassé. Au passif. Quand vous entendrez quatre violents, courts, coups de sifflets, c'est que le bateau aura été torpilléet vous avez répondu:Et si la torpille enlève le sifflet? (Maurois, Sil. Bramble, 1918, p. 43).
P. anal. Lancer une bombe à ailettes d'un avion sur un objectif. Chacun s'installe à l'abri d'un mur de ciment, chacun, faute de mieux, lance, nuit après nuit, des escadrilles qui torpillent l'autre dans ses entrailles, font sauter ses centres vitaux (Saint-Exup., Terre hommes, 1939, p. 255).
Au fig. Ruiner de façon sournoise une entreprise, un projet, le moral de quelqu'un. Joseph avait assez de relations, assez de tours dans son sac pour la leur torpiller, leur affaire de fripouilles (Duhamel, Passion J. Pasquier, 1945, p. 221).
C. − FORAGE PÉTROL. Faire exploser une torpille dans un forage pour augmenter la production. (Dict. xxes.).
Prononc. et Orth.: [tɔ ʀpije], (il) torpille [-pij]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1872 au part. passé « garnir de torpilles de guerre » (Littré); 1904 id. « attaquer à la torpille » (Nouv. Lar. ill.); 2. 1897 au fig. « faire échouer (un projet, une entreprise, etc.) » (Valéry, Corresp. [avec Gide], p. 286). Dér. de torpille*2; dés. -er. Fréq. abs. littér.: 19.