| ![]() ![]() ![]() ![]() TIERCELIN, -INE, subst. I. − Subst. masc. [Au Moy. Âge] Étamine ou toile légère faite de trois sortes de fils. (Dict. xixeet xxes.). II. − Subst. masc. ou fém., RELIG. CATH. Membre du Tiers-Ordre de saint François d'Assise. Aller aux tiercelines (Besch. 1845). Monastère, bâti par les ducs de Lorraine pour les tiercelins (Barres, Cahiers, t. 4, 1906, p. 197). − En appos. Sœur tierceline (Lar. 19e). Prononc. et Orth.: [tjε
ʀsəlε
̃]. Lar. Lang. fr. : ,,on disait aussi tiersain (...) et tierchain``. Étymol. et Hist. I. 1375 « sorte d'étoffe » (Inventaires mobiliers et extraits des comptes des Ducs de Bourgogne, éd. B. Prost, t. 1, no2365: pour 4 pieces de tiercelinz bleux); 1376 (ibid., no2725: pour 8 pieces de tiercelins pers); 1380 adj. (Inventaire du mobilier de Charles V, éd. J. Labarte, no3324: cendal tiercelin). II. 1712 subst. fém. « religieuse du Tiers-Ordre de saint François » (L. Moréri, Le Grand dict. hist., t. 2, p. 318); 1752 adj. fém. (Trév.); 1755 subst. masc. « membre du Tiers-Ordre » (J. A. Piganiol de La Force, Nouveau voyage de France, t. 2, p. 107 ds Fonds Barbier). I dér. de tiers1*; suff. -elin (-in*). II dér. de tiers (pour Tiers-Ordre); suff. -elin (-in*). Cf. tierçaire subst. « membre du Tiers-Ordre de saint François et du Mont Carmel » (1690, Fur.). Fréq. abs. littér.: 10. |