| * Dans l'article "THÉOPHILANTHROPIE,, subst. fém." THÉOPHILANTHROPIE, subst. fém. HIST. Mouvement déiste, fondé sur l'amour de Dieu et des hommes, dont les adeptes se réunissaient pour célébrer un culte inspiré de celui de l'Être suprême et qui connut un certain succès entre 1797 et 1801. La « théophilanthropie » (...) fut fondée, au début de 1797, par le libraire Chemin et protégée par La Revellière (Lefebvre, Révol. fr., 1963, p. 473).Prononc. et Orth.: [teofilɑ
̃tʀ
ɔpi]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1797 (J.-B. Chemin-Dupontès, (Année relig. des théophilanthropes, Paris, Bureau des ouvrages de théophilanthropie ds Catal. des imprimés de la Bibl. nat.)). Dér. de théophilanthrope*; suff. -ie*. DÉR. Théophilanthropique, adj.,hist. Qui est relatif, qui appartient à la théophilanthropie. Culte théophilanthropique. La Revellière-Lépeaux célébra le héros [Hoche] dans un discours plein de bons sentiments et de déclamations théophilanthropiques (Sainte-Beuve, Portr. contemp., t. 4, 1844, p. 316).− [teofilɑ
̃tʀ
ɔpik]. − 1reattest. 1797 (J.-B. Chemin-Dupontes, Instruction élém. sur la morale relig. (...) enseignée dans les temples théophilanthropiques de France, Paris, Courrier de la librairie, titre ds Catal. des imprimés de la Bibl. nat.); de théophilanthropie, suff. -ique*. BBG. − Quem. DDL t. 20 (s.v. théophilanthropique). |