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THON(N)AIRE,(THONAIRE, THONNAIRE) subst. fém.
PÊCHE, région. (Provence). Grand filet ou série de filets attachés à la suite, servant à capturer les thons, que l'on lance du rivage vers le large en lui faisant décrire une courbe. Synon. madrague.La thonnaire de poste est composée de trois pièces de filet qu'on joint les unes au bout des autres (Baudr.Pêches1827).La thonaire est fixe ou dérivante; dans le premier cas on la nomme thonaire de poste, dans le second cas courantille (Privat-Foc.1870).
Prononc. et Orth.: [tɔnε:ʀ]. Homon. tonnerre. Littré: thonnaire: ,,on dit aussi tonare``. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 220: thonaire. Étymol. et Hist. 1680 tonare fém. (Duquesne, à Seignelay, 17 août ds Littré); 1681 thonnaire (Ord., août, ibid.); 1694 masc. (Corneille); 1801 thonaire (Arrêté du 9 germ. an IX, art. 7 ds Littré Suppl. 1877). Empr. au prov.tonaira, de même sens (att. dès le xves. dans des textes lat., v. Levy Prov.), tonaire.