| THÈQUE1, subst. fém. A. − BOT. Capsule renfermant les organes de reproductions de certains cryptogames, mousses et lichens. Synon. asque, urne, sporange.Dès 1787, l'Autrichien J. Hedwig avait établi que les spores des Pezizes sont produites dans de petits sacs allongés, les thèques (nos asques) (Hist. gén. sc., t. 3 vol. 1, 1961, p. 434). B. − ANAT., BIOL. Enveloppe conjonctive qui entoure l'ovule et les cellules folliculaires. Thèque externe, interne. Les Dinoflagellés se reproduisent de façon asexuée par division simple, soit avec partage de la cuirasse (quand elle existe), soit avec formation d'une nouvelle thèque par chacune des cellules filles (J.-M. Pérès, Vie océan, 1966, p. 46). − Empl. en appos. On sait aujourd'hui que la paroi externe du follicule thèque produit une hormone spéciale la follicule, ou œstrone (Caullery, Embryol., 1942, p. 98). C. − ZOOL. ,,Enveloppe calcaire de certains invertébrés`` (Fouc.-Raoult Géol. 1988). La thèque est la paroi aborale du corps soutenue par un squelette (souvent thèque égale squelette) (Zool., t. 3, 1972, p. 35 [Encyclop. de la Pléiade]). Prononc.: [tεk]. Étymol. et Hist. 1834 bot. « réceptacle contenant les spores de divers champignons » (Boiste); 1923 [1reéd.] anat. « enveloppe, gaine » (Claude, Baudouin ds Nouv. Traité Méd. fasc. 8, p. 432). Empr. au gr.
θ
η
́
κ
η « boîte où l'on dépose quelque chose », « coffre, caisse ». |