| * Dans l'article "TAXI-GIRL,, subst. fém." TAXI-GIRL, subst. fém. Jeune femme employée dans un bar, dans un dancing, pour faire danser et consommer les clients. Synon. entraîneuse.Une taxi-girl de Hong-Kong se dissimule dans la cabine d'un milliardaire américain à bord d'un superbe paquebot: elle veut fuir son effroyable condition. C'est le point de départ de « La Comtesse de Hong-Kong » (L'Express, 16 janv. 1967, p. 44, col. 3).REM. Taxi-boy, subst. masc.Danseur qui, dans un bal, un dancing, loue ses services. Les « taxi-boys » qui, pour 5 francs dansent avec quelques dames seules la valse du souvenir (L'Express, 11 janv. 1985, p. 153, col. 3). Prononc.: [taksigœ
ʀl]. Étymol. et Hist. 1931 « jeune femme qui, dans un cabaret, loue ses services comme partenaire de danse » (M. Dekobra, Aux cent mille sourires, p. 206 ds Höfler Anglic.). Terme qui semble avoir été créé en France, à partir de taxi* (forme pop. abr. de taximètre*), mot fr., et de l'empr. à l'angl. de girl « fille », d'apr. taxi-dancer (1931 ds NED Suppl.2), comp. de dancer « danseur, danseuse, partenaire de danse », et de taxi, abrév. de taximeter (1898 ds NED), lui-même empr. au fr. taximètre*. Voir Rey-Gagnon Anglic. 1981. Bbg. Blochw.-Runk. 1971, p. 291. − Quem. DDL t. 14 (s.v. taxi-boy). |