| TAVERNIER, -IÈRE, subst. Celui, celle qui autrefois, tenait une taverne. Rien ne choque davantage notre modernisme que ces pancartes de taverniers oscillant sur un axe de ferronnerie (...). Les « hostelleries » arboraient souvent un lion doré figé dans une pose héraldique, ce qui, pour le pérégrinant en quête de logis, signifiait qu'on « y pouvoit coucher » (Fulcanelli, Demeures philosophales, t. 1, 1929, p. 103).Prononc. et Orth.: [tavε
ʀnje], fém. [-jε:ʀ]. Ac. 1694, 1718: tavernier, -iere, dep. 1740: -ier, -ière. Étymol. et Hist. 1200 tavrenier (Jeu de St Nicolas, éd. A. Henry, 256); ca 1210 fém. Roberie la taverniere (Raoul de Houdenc, Songe d'enfer, éd. M. Timmel Mihm, 152). Dér. de taverne*; suff. -ier*; cf. le lat. tabernarius « boutiquier ». Fréq. abs. littér.: 29. |