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TAPOTEUR, -EUSE, subst.
A. −
1. Personne qui tapote, qui joue mal du piano. Les Choudens [éditeurs de l'Attaque du Moulin, de M. Bruneau] feront bien (...) d'en publier [d'une certaine romance de cette partition] une transcription baissée d'un demi-ton, parce que jamais les tapoteuses qui se pâment à ces roucoulements ne sortiraient de leurs six dièzes (Willy, Mouche des croches, 1894, p. 49).
2. PEINT. Peintre procédant par petits coups de brosse. (Dict. xixeet xxes.).
B. − TECHNOL., subst. fém. Machine à égaliser la pâte à chocolat dans les moules par une succession de petites secousses. [Les moules] sont placés sur une tapoteuse, dont le mouvement saccadé et continu tapotage les agite en tous sens, de manière à égaliser la pâte et à lui faire épouser intégralement toutes leurs formes (Brunerie, Industr. alim., 1949, p. 37).
Prononc.: [tapɔtœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Étymol. et Hist. 1. 1867 subst. masc. et fém. « celui, celle qui joue mal du piano » (Delvau, p. 464); 2. 1861-68 peint. « peintre qui ne va pas largement » (Bürger, Salons de 1861 à 1868, t. 2, p. 252); 3. 1878 « celui qui tapote » (Lar. 19eSuppl.); 4. 1904 subst. fém. techn. (Nouv. Lar. ill.). Dér. de tapoter*; suff. -eur2*. Bbg. Quem. DDL t. 34.