| TACHYGRAPHE, subst. masc. A. − 1. HIST. ROMAINE. ,,Copiste qui employait l'écriture cursive, ou écrivait en abrégé`` (Des.-Muller Impr. 1912). 2. Synon. vieilli de sténographe.Toute la ville et les curieux venus à Troyes pour assister au procès, les tachygraphes des journaux, le peuple même fut dans un émoi facile à comprendre (Balzac, Tén. affaire, 1841, p. 240). B. − Appareil enregistreur de vitesse, utilisé notamment sur les véhicules routiers. Le gouvernement français a exigé que les routiers remplacent leur carnet de route appelé « le menteur » par une sorte de boîte noire qui enregistre sur disque les données de conduite, vitesse, rotation, etc. Ce tachygraphe (...) a tout de suite été baptisé « le mouchard » (Le Nouvel Observateur, 13 oct. 1975ds Gilb. 1980). Prononc. et Orth.: [takigʀaf]. Ac. 1798: tachigraphe; dep. 1935: tachy-. Étymol. et Hist. 1. 1765 « celui qui pratique la tachygraphie » (Encyclop. t. 15); 2. a) 1881 « appareil servant à la reproduction rapide des dessins » le tachygraphe de M. Méresse (Année sc. et industr., t. 25, 1882, p. 421); b) 1923 « appareil enregistreur de vitesse » (Lar. univ.). Empr. au gr.
τ
α
χ
υ
γ
ρ
α
́
φ
ο
ς adj. « qui écrit vite » d'où le subst. ο
̔
τ
α
χ
υ
γ
ρ
α
́
φ
ο
ς « sorte de sténographe, secrétaire ou greffier qui utilise la tachygraphie », de τ
α
χ
υ
́ « vite », neutre adv. de τ
α
χ
υ
́
ς et de -γ
ρ
α
φ
ο
ς issu de γ
ρ
α
φ
ε
ι
̃
ν « écrire, inscrire ». |