| TÉLÉPHÉRAGE, subst. masc. TRANSP. Procédé de transport par des véhicules suspendus à des câbles aériens servant de chemin de roulement. Téléphérage du minerai, du charbon dans des wagonnets; téléphérage de touristes dans une cabine, une benne. Au cours de la Grande Guerre, des installations de téléphérage fonctionnèrent dans les Vosges pour le ravitaillement des troupes d'Alsace (Lar. 20e). ♦ Téléphérage (du bois). Procédé de débardage du bois à l'aide de câbles, qui utilise comme énergie motrice la vapeur, l'électricité, un moteur ou la seule force de gravité des charges. Téléphérage mécanisé /par gravité (Métro 1975). Prononc. et Orth.: [telefeʀa:ʒ]. On écrit aussi -fé- (Agric. 1977). Forme empr. à l'angl., telphérage, -fé- (Lar. Lang. fr., Rob. 1985). Étymol. et Hist. 1884 (Année sc. et industr., 1885, p. 155). Empr. à l'angl.telpherage (1883, Jenkin ds NED) (composé de telpher, de telepher ou telephore, du gr. τ
η
̃
λ
ε « loin » et -φ
ο
ρ
ο
ς « qui porte », suff. -age). Bbg. Peytard (J.). Enq. sur la motivation et le contenu sém. des lexies préfixées par télé-. Beitr. rom. Philol. 1975, t. 14, no1, pp. 197-203. − Quem. DDL t. 31. |