| TÉLÉPATHIQUE, adj. PARAPSYCHOL. Relatif à la télépathie, qui relève de la télépathie. Phénomène télépathique; ondes télépathiques. De même que d'autres commencent par croire, je commence par douter; et quand je ne comprends nullement, je continue à nier toute communication télépathique des âmes (Maupass., Contes et nouv., t. 2, Magnétisme, 1882, p. 778).Si l'on met en doute la réalité des « manifestations télépathiques » par exemple, après les milliers de dépositions concordantes recueillies sur elles, c'est le témoignage humain en général qu'il faudra déclarer inexistant aux yeux de la science: que deviendra l'histoire? (Bergson, Deux sources, 1932, p. 337).♦ Hallucination télépathique. Représentation particulièrement nette ou intense correspondant à un événement réel que le sujet ne peut percevoir par les voies sensorielles usuelles. Avant de se demander comment la représentation à distance d'une scène est possible, (hallucination télépathique), il faudrait s'interroger sur l'idée même de scène (G. Marcel, Journal, 1919, p. 167). − Empl. subst. masc., rare. Synon. de télépathe (dér. s.v. télépathie).Et ce ne sera pas tous ces télépathiques Qui viendront nous chercher dans notre isolement (Péguy, Eve, 1913, p. 912). Prononc.: [telepatik]. Étymol. et Hist. 1882 (Maupass., loc. cit.); 1891 (Marillier, Les Hallucinations télépathiques [trad. abr. de Myers, Gurney & Podmore, Phantasms of the living, 1886] ds Lal. 1968). Dér. de télépathie*; suff. -ique*. Cf. aussi l'angl. telepathic (1884 ds NED). Fréq. abs. littér.: 20. DÉR. Télépathiquement, adv.,parapsychol. D'une manière télépathique. Communiquer télépathiquement. Tu aurais pu mourir ou me tromper, et je n'en aurais rien su, moi, − moi que la trahison la mieux cachée blessait, autrefois, télépathiquement (Colette, Vagab., 1910, p. 301).− [telepatikmɑ
̃]. − 1reattest. 1900 (Th. Flournoy, Des Indes à la planète Mars, p. 314 ds Quem. DDL t. 40); de télépathique, suff. -(e)ment2*. BBG. − Quem. DDL t. 9. |