| TÉLÉCOMMANDE, subst. fém. TECHNOL. Commande à distance d'un dispositif, d'une opération, d'un véhicule; ce procédé. Télécommande par transmission mécanique, par câbles électriques, par fibres optiques, par faisceau lumineux, par ondes hertziennes; télécommande des aiguillages du chemin de fer, d'appareils électriques, de machines-outils; télécommande d'un engin lunaire, d'un véhicule, d'une pièce d'artillerie; maintenir un satellite sur sa trajectoire par télécommande; antenne, poste de télécommande. En élargissant la complexité des commandes et leur rapidité d'exécution, on passe à la télécommande des navires, des chars, des avions et enfin des fusées (Decaux, Mesure temps, 1959, p. 38).Le rôle de l'électronique et de la radioélectricité dans l'étude de l'espace à l'aide de fusées et de satellites n'est pas moins grand: la part qui lui revient comprend la télécommande, les mesures et la retransmission des résultats au sol (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 330).− P. méton. Équipement ou dispositif permettant de commander ou de conduire une manœuvre à distance. Télécommande à infrarouge; chaîne haute fidélité, magnétoscope à télécommande. L'électronique avait apporté sa machinerie parfaite, ses télécommandes quasi instantanées, ses amplificateurs sans inertie (...), ses filtres, ses possibilités de miniaturisation (David, Cybern., 1965, p. 32).Ce nouveau téléviseur couleur 56 cm offre une innovation: la télécommande ultrasonique, douce, sensorisée, qui facilite vos changements de chaînes, sans vous déplacer (L'Express, 10 oct. 1977, p. 153, col. 1). Prononc.: [telekɔmɑ
̃:d]. Étymol. et Hist. 1945 (Military Dictionary − Dict. militaire, publ. sous la dir. du chef d'état-major général, Canada, Ottawa, partie II, pp. 903-904; cf. aussi partie I, n. remote, p. 323). Comp. de l'élém. télé-1* et de commande*. Bbg. Quem. DDL t. 30. |