| SYÉNITE, subst. fém. GÉOL. ,,Roche éruptive de texture grenue, constituée essentiellement de feldspath, accompagné de hornblende et de mica, mais ne contenant pas de quartz`` (Noël 1968). Aux grandes forêts succédèrent des taillis de tamarins et de palmiers-nains, puis de vastes plaines arides, hérissées de maigres arbrisseaux et semées de gros blocs de syénites (Verne, Tour monde, 1873, p. 56).Prononc.: [sjenit]. Étymol. et Hist. 1. 1564 subst. minér. sienite transparente (Rabelais, Cinquiesme Livre, éd. Ch. Marty-Laveaux, XLII, p. 159); 1676 syenite (Félibien, p. 54); 2. 1732 adj. marbre syénite (Trév.). Empr. au lat. d'époque impérialesyenites, du gr. σ
υ
η
ν
ι
́
τ
η
ς « pierre de Syène, sorte de granite rouge » du n. de l'anc. ville d'Égypte Syène (gr. Σ
υ
η
́
ν
η), auj. Assouan, où l'on exploitait les carrières de cette roche. |