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SYPHILIGRAPHE, subst.
MÉD., vieilli. Médecin spécialisé dans le traitement de la syphilis. Synon. vénérologue, vénéréologue.Pourvus de deux nouvelles armes [la bismuthothérapie et la médication arsenicale] d'une activité incomparablement supérieure à celle du mercure et de l'iodure, les syphiligraphes ont pu organiser un traitement de la syphilis (...) qui stérilisât définitivement l'organisme (Ce que la Fr. a apporté à la méd., 1946 [1943], p. 134).Avec l'avènement du roman médical, ces scènes de dispensaire ou d'hôpital continuent à faire recette, même si c'est le chirurgien plus que le syphiligraphe (...) (on commence à dire le vénéréologue) qui y tient la vedette (Cl. Quétel, Le Mal de Naples, Hist. de la syphilis, 1986, p. 270).
REM.
Syphiligraphie, subst. fém.,méd., vieilli. Partie de la médecine qui traite de la syphilis. Synon. vénérologie, vénéréologie (dér. s.v. vénérien).Le bismuth fut ensuite utilisé en syphiligraphie (...) dans le traitement local des plaques muqueuses (Nicolas dsNouv. Traité Méd.fasc. 41925, p. 766).
Prononc. et Orth.: [sifiligʀaf]. Rob. 1985: -ligraphe ou -lographe. Étymol. et Hist. 1843 syphiligraphe (d'apr. Rob. 1985); 1846 syphilographe (Mozin-Peschier, s.v. syphilograph). Formé de syphilis* et de -graphe* d'apr. syphilographie « étude de la syphilis » (1832, syphiliographie, Raymond; 1836, syphiliographie, ibid.; 1842, syphiligraphie d'apr. Rob. 1985; 1855 syphilographie (Nysten)).