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SYMPATHISANT, -ANTE, part. prés. et adj.
I. − Part. prés. de sympathiser*.
II. − Adjectif
A. − Qui sympathise avec, qui se prend de sympathie pour quelqu'un. Longuement ils philosophèrent (...), chantant le plaisir que l'on goûte à échanger des idées entre personnes sympathisantes (Courteline, Linottes, 1912, X, p. 144).
− Dans le domaine artist.Les « fauves » de cette salle étaient Derain, Matisse, Rouault (...). Leurs œuvres, comme celles de quelques camarades sympathisants ou solidaires de leurs recherches, montraient des préoccupations imprévues (Arts et litt., 1936, p. 18-8).Empl. subst. L'effet de surprise fut total − et le mot est faible pour qualifier la stupéfaction des milieux musicaux. Même les sympathisants ne cachaient pas leur désarroi (Samuel, Art mus. contemp., 1962, p. 186).
B. − POL. Qui s'intéresse à un parti politique, approuve l'essentiel de sa politique, adopte ses idées, soutient ses représentants, mais ne s'engage pas davantage (d'apr. Graw. 1981). Partis sympathisants. Je me rendis (...) au siège du Parti Communiste, où j'avais rendez-vous à cinq heures avec Raoul, à qui je voulais faire connaître, bien qu'il ne fût que sympathisant, un de mes amis secrétaire de Région du Parti, nommé Renaud (Abellio, Pacifiques, 1946, p. 152).Empl. subst. Sympathisant socialiste. Les journaux dont le but principal n'est pas l'information mais la défense d'un point de vue politique, sont presque tous subventionnés par les partis dont ils représentent les intérêts ou par les sympathisants de ces partis (Civilis. écr., 1939, p. 42-16).
Prononc.: [sε ̃patizɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Étymol. et Hist. 1928 subst. « celui qui sans appartenir à un parti, en adopte les vues » (Malraux, Conquér., p. 59). Part. prés. subst. de sympathiser*. Fréq. abs. littér.: 24.