| SYLVIEN, -IENNE, adj. ANAT. Qui concerne la scissure de Sylvius, c'est-à-dire celle de la face inférieure et externe du cerveau, séparant les lobes frontal et pariétal du lobe temporo-occipital. Le caillot ou embolus vient le plus souvent obstruer une artère cérébrale appelée artère sylvienne, et réalise une hémiplégie le plus souvent à droite, accompagnée de troubles de la parole ou aphasie (Quillet Méd.1965, p. 339).− P. ell., subst. fém. Artère sylvienne. La sémiologie des lésions vasculaires du cerveau est basée sur la distribution de ses artères et nous avons vu que Pierre Marie en avait eu déjà l'intuition à propos de l'étude de l'aphasie et des lésions liées aux oblitérations de la sylvienne (Ce que la Fr. a apporté à la méd., 1946 [1943], p. 270). ♦ Syndrome de la sylvienne. ,,Forme la plus fréquente de ramollissement cérébral, due à l'oblitération de l'artère sylvienne`` (Garnier-Del. 1958). Prononc.: [silvjε
̃], fém. [-jεn]. Étymol. et Hist. 1872 anat. (Littré). Dér. de Sylvius, n. de l'anatomiste flam. François de la Boë Sylvius [1614-1672] et non du n. latinisé du médecin fr. Jacques Dubois [1478-1555]; suff. -ien*. |