| SURPLIS, subst. masc. Vêtement liturgique blanc, souvent plissé, à manches amples et qui descend à mi-jambes porté par les ecclésiastiques, les chantres, et les enfants de chœur, par-dessus les vêtements ou la soutane. Dans ce flot blanc des surplis (...) luisaient les chapes d'or des chantres et les robes rouges des enfants de chœur (Zola, Rêve, 1888, p. 203).Prononc. et Orth.: [syʀpli]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1174-76 surpliz « vêtement de toile plissée que les prêtres portent sur la soutane » (Guernes de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, 1615 et 5783 ds T.-L.); av. 1188 sorpeliz « blouse ample de toile à très larges manches plissées, portée par les deux sexes » (Partenopeus de Blois, éd. J. Gildea, 8047). Empr. au lat. médiév.superpellicium (xies. ds Du Cange), propr. « ce qui est sur la pelisse » (comp. de super « au-dessus de » et du b. lat. pellicius, v. pelisse) dont le préf. super a été francisé en sur (cf. surintendant). Fréq. abs. littér.: 172. |