| SUPPURATION, subst. fém. PATHOL. Formation ou écoulement de pus. Plaie qui vient à suppuration; foyer de suppuration. Il faut au contraire provoquer la suppuration par l'application de cataplasmes (...) et dès que l'abcès sera formé, on ne tardera pas à l'ouvrir (Geoffroy, Méd. prat., 1800, p. 39).L'infection avec ses redoutables conséquences (suppurations superficielles et profondes, abcès de toutes sortes (...)) (Bariéty, Coury, Hist. méd., 1963, p. 782).− P. métaph. Les mirabelliers de Lorraine aux fruits d'une suppuration aussi confite et mielleuse que tes figues (Arnoux, Rhône, 1944, p. 15). Prononc. et Orth.: [sypyʀasjɔ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1370 (Gui de Chauliac, Chirurgie d'apr. Sigurs, p. 76). Empr. au lat.suppuratio, de même sens, dér. de suppurare (v. suppurer). Fréq. abs. littér.: 27. Bbg. Vaganay (H.). Pour l'hist. du fr. mod. Rom. Forsch. 1913, t. 32, p. 168. |