| * Dans l'article "SUBER,, subst. masc." SUBER, subst. masc. BOT. Synon. sc. de liège.La formation du liège ou suber (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 1, 1931, p. 71).− En partic. Substance végétale dont la transformation aboutit à l'élaboration du liège. Liste des principes immédiats végétaux (...): la sève (...), le tannin (...), la résine (...), le caoutchouc, le ligneux, le suber (Berthelot, Synth. chim., 1876, p. 44). Prononc.: [sybε:ʀ]. Étymol. et Hist. [Av. 1808 mot lat. qui signifie liège, et a été transporté dans notre lang. par Fourcroy [mort en 1808] d'apr. Nysten 1814] 1. 1812 bot. « tissu des plantes vivaces qui élabore le liège » (Boiste); 2. 1923 « nom spécifique du chêne-liège » (Lar. univ.). Mot lat. signifiant « liège ». DÉR. 1. Subéreux, -euse, adj.,bot. a) Qui contient ou qui est constitué par du liège. Assise subéreuse d'un tronc; écorce, couche subéreuse. Lorsque la couche de cellules subéreuses atteint 2 à 3 centimètres d'épaisseur, (...) on procède à l'exploitation ou levage (Brunet, Matér. vinic., 1925, p. 486).b) P. anal. Qui a la consistance du liège. [Famille des Polypores] Caractères généraux. Réceptacles parfois charnus, le plus souvent coriaces, subéreux ou ligneux (A. Maublanc, G. Viennot-Bourgin, Champignons de France, Paris, P. Lechevalier, t. 1, 1959, p. 161).− [sybeʀø], fém. [-ø:z]. − 1resattest. 1798 (Bulliard Bot., revu par L.-Cl. Richard, p. 137 avec renvoi à liégeux), cf. 1803 (Boiste), 1931 assise subéreuse (Plantefol, op. cit., p. 175); de suber, suff. -eux*. 2. Subérine, subst. fém.,chim. Substance organique imperméable imprégnant les parois cellulosiques de certaines cellules végétales, en particulier celles du liège. Le tissu ligneux [des cellules du liège] est formé par de la subérine (...) c'est à ce corps que le liège doit d'être compressible (Brunet, Matér. vinic., 1925, p. 485).− [sybeʀin]. − 1reattest. 1821 (Dict. des sc. médic. ds Fr. mod. t. 37, p. 40, note 16); dér. sav. de suber, suff. -ine*. 3. Subérique, adj.,chim. Acide subérique. Acide obtenu en oxydant le liège ou certains lipides par l'acide nitrique. Bientôt l'acide mucique fut produit de la même manière avec le sucre de lait, l'acide subérique avec le liége, l'acide camphorique avec le camphre (Berthelot, Synth. chim., 1876, p. 101).− [sybeʀik]. − 1reattest. 1803 (Boiste); de suber, suff. -ique*. 4. Subérisé, -ée, adj.,bot. Transformé en liège; imprégné de subérine. Des cellules arrondies aux parois non subérisées (Bot., 1960, p. 576 [Encyclop. de la Pléiade]).− [sybeʀize]. − 1reattest. 1892 bot. cellules subérisées (Guérin); de suber, d'abord sous la forme du part. passé adj. d'un verbe en -iser* att. tardivement (1970, Rob. Suppl.). |