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SUBVERSION, subst. fém.
A. − Vx, littér. Bouleversement. L'autre [système géologique] enseigne que tout va en se perfectionnant à mesure que l'équilibre s'établit, après l'époque d'une subversion universelle (Maine de Biran, Journal, 1816, p. 166).
B. − Action de bouleverser, de détruire les institutions, les principes, de renverser l'ordre établi. Synon. renversement, révolution, sédition; anton. modération, conformisme.Subversion d'un État, d'un gouvernement, des lois, de la société; entreprise, menaces de subversion; pousser (qqn) à la subversion. L'excès des impôts conduit à la subversion de la justice, à la détérioration de la morale, à la destruction de la liberté individuelle (Constant, Princ. pol., 1815, p. 124).[Jusqu'aux grands héritiers du romantisme] ceux qui avaient prétendu agir sur l'événement et sur l'homme, en Occident au moins, l'avaient fait au nom de règles rationnelles. Le surréalisme au contraire, après Rimbaud, a voulu trouver dans la démence et la subversion une règle de construction (Camus, Homme rév., 1951, p. 107).
Prononc. et Orth.: [sybvε ʀsjɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. a) Fin xiies. terme biblique « renversement, trouble » (Sermons St Bernard, 116, 3 ds T.-L.); b) 1462-68 « rébellion » (Jean Le Fèvre de St Rémy, Chronique, éd. F. Morand, t. 1, p. 97); c) 1653 subversion des lois (Vaugelas, Q.C., X, ds Littré). Empr. au b. lat.subversio « renversement, destruction (au propre et au fig.) », iie-iiies., v. Forc. Fréq. abs. littér.: 49.