| SUBSIDENCE, subst. fém. A. − GÉOL. ,,Enfoncement lent de la croûte terrestre dans les fosses où s'accumulent de fortes épaisseurs de sédiments`` (Collas-Havard 1983). Il a été définitivement entendu que les chaînes de montagnes ont été formées aux dépens des 10 à 15 000 mètres de sédiments de faible profondeur accumulés dans les gouttières de subsidence, appelées géosynclinaux, mais on n'avait pas encore bien envisagé les causes (Furonds R. gén. sc., t. 63, 1956, p. 39). B. − MÉTÉOR. ,,Lent affaissement d'une masse d'air sur une vaste région, généralement accompagné d'une divergence horizontale dans les couches inférieures`` (Villen. 1974). Prononc.: [sybzidɑ
̃:s], [sypsi-]. V. subside. Étymol. et Hist. 1. 1555 [éd.] « sédiment, dépôt » (Aneau, Trésor de Evonime Philiatre, p. 18); 2. 1875 géol. (Ch. Martins ds R. des Deux Mondes, 15 avr., p. 854: Elles marquent probablement la limite extrême de l'affaissement, ou, pour employer l'expression anglaise, de la subsidence du pays au-dessous de la mer); 3. 1949 météor. surface de subsidence (Nouv. Lar. univ.). Empr. au lat.subsidentia « dépôt, sédiment », dér. de subsidere « se baisser, tomber au fond, former un dépôt » (subside*); 2 peut-être par l'intermédiaire de l'angl. subsidence att. avec ce sens dès 1802 (NED). Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 65. |