| SUBREPTICEMENT, adv. A. − Vx. Par des manœuvres subreptices, déloyales. Les pères tâchent de maintenir subrepticement le droit d'aînesse, et avantagent leurs fils aux dépens de leurs filles (Michelet, Journal, 1831, p. 95). B. − En trompant la confiance ou la surveillance de quelqu'un. Synon. à la dérobée, en cachette, clandestinement, en douce (fam.), furtivement; anton. ostensiblement, ouvertement.Entrer, s'approcher subrepticement. Ces volumes luxueusement reliés, que mon ami « empruntait » subrepticement à la bibliothèque paternelle, et dont il me faisait généreusement profiter (Martin du G., Souv. autobiogr., 1955, p. LVIII). − Littér. Il me semble que la nuit se dénoue, que la lumière (...) subrepticement, s'infiltre (Arnoux, Visite Mathus., 1961, p. 170). Prononc. et Orth.: [sybʀ
εptismɑ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. 1342 surepticement « d'une manière subreptice » (Bibl. de l'Ec. des Chartes, t. 93, p. 355); 1347 subrepticement (G. Espinas, Vie urbaine de Douai, t. 4, p. 309). Dér. de subreptice*; suff. -ment2*. Fréq. abs. littér.: 82. |