| * Dans l'article "SUBDIVISION,, subst. fém." SUBDIVISION, subst. fém. A. − 1. Action de subdiviser une partie d'un tout déjà divisé. L'extrême parenté des octaves conduit à ne se préoccuper que de la subdivision de l'intervalle d'octave (Arts et litt., 1935, p. 34-8).Chaque fois que le savoir dépasse un certain niveau, la spécialisation devient inévitable, car le moment arrive où personne ne peut dominer toute la matière, et une subdivision doit fatalement avoir lieu... Cette subdivision du travail complique considérablement la tâche de l'historien de la médecine (Bariéty, Coury, Hist. méd., 1963, p. 607). − Subdivision (de qqc.) en.La subdivision de la chaîne parlée en syllabes (Sauss.1916, p. 26).L'espèce n'est pas une unité absolue et indivisible. Son étude minutieuse conduit à la subdivision en unités secondaires, plus ou moins nombreuses et plus ou moins bien définies, auxquelles s'appliquent les termes de variétés et de races (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 554). 2. INFORMAT., DOCUM. Subdivision commune. ,,Subdivision applicable à plusieurs sujets pour en indiquer les aspects différents`` (Rolland-Coul. 1969). Subdivision ultime. ,,Subdivision dernière et finale d'un tout`` (Rolland-Coul. 1969). Subdivision de forme. ,,Division de la classification qui indique la forme des documents ou la présentation de la matière`` (Rolland-Coul. 1969). Subdivision de temps. ,,Subdivision chronologique ou historique à l'intérieur d'un système de classification ou une liste de vedettes-matières`` (Rolland-Coul. 1969). Subdivision géographique ou subdivision de lieu. ,,Subdivision par pays, régions ou autres lieux à l'intérieur d'un système de classification ou une liste de vedettes`` (Rolland-Coul. 1969). B. − Partie de ce qui a été préalablement divisé. Subdivision administrative. Coordination de l'activité des différents services et de leurs subdivisions (Brunerie, Industr. alim., 1949, p. 120). − ADMIN. MILIT. ,,Partie d'une région de corps d'armée`` (Ac. 1935). − Rare. [Pour désigner qqc. de concr.] Case, compartiment. Subdivisions d'un classeur, d'une armoire de rangement (Rob. 1985). REM. Subdivisionner (se), verbe pronom.,hapax. Il se subdivisionnait comme les cinq pains de l'Évangile, commandait la bataille le jour, la préparait la nuit (...) et ne dormait ni ne mangeait (Balzac, Méd. camp., 1833, p. 171). Prononc. et Orth.: [sybdivizjɔ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. 1. 1314 « division d'une des parties d'un tout déjà divisé » (Henri de Mondeville, Chir., 565 ds T.-L.); en partic. 1893 subdivision militaire (DG); 2. 1690 « action de subdiviser » (Fur.). Empr. au b. lat.subdivisio « id. » formé sur le supin subdivisum de subdividere, v. subdiviser; la forme francisée sous-division, att. dep. xves. soubzdivision (v. Corbichon, Propr. des choses, I, 7, édit. 1482 ds DG) est encore ds Lar. Lang. fr. Fréq. abs. littér.: 153. DÉR. Subdivisionnaire, adj.Relatif à une subdivision. Les parties subdivisionnaires de la mesure [musicale] (Coussemaker, L'Art harmonique, 1865, p. 115 ds Littré).Admin. milit. Comment le contingent est-il destiné à s'intégrer dans ces différentes forces? On a vu plus haut qu'il serait surtout destiné à la défense intérieure du territoire: il n'est d'ailleurs pas précisé s'il interviendra de la même façon dans les régiments subdivisionnaires et dans les brigades inter-armes (Serv. milit. et réforme arm., 1963, p. 69).− [sybdivizjɔnε:ʀ]. − 1resattest. 1865 « relatif à une subdivision » (Coussemaker, loc. cit.), en partic. 1963 (Serv. milit. et réforme arm., loc. cit.); de subdivision, suff. -aire2*. |