| SUBCONSCIENCE, subst. fém. PSYCHOL., PHILOS., vieilli A. − Conscience diffuse. Je vous défie de pénétrer l'essence profonde d'une sonate ou d'un quatuor de Beethoven, si vous n'avez au moins la subconscience de la tragédie intérieure, − de cette terre puissante et chaude, dont la musique est la fleur (Rolland, Beethoven, t. 1, 1937, p. 22). B. − Zone intermédiaire entre la conscience claire et l'inconscient, dans laquelle se déposent des informations concernant les acquisitions, événements et expériences diverses de notre vie. Synon. subconscient, conscience d'arrière-plan*, demi-conscience (s.v. demi-).À mon avis, la télépathie, ayant sa source dans la subconscience, charrie facilement les impressions cénesthésiques (Warcollier, Télépathie, 1921, p. 262).Le Dr Coué ne fait plus appel à la conscience et à l'intelligence du malade, mais suivant les voies mêmes du désordre psycho-organique, à sa subconscience et à son initiative la plus élémentaire: ce n'est pas celle de la volonté claire, mais celle de l'imagination plastique (Mounier, Traité caract., 1946, p. 223). Prononc. et Orth.: [sybkɔ
̃sjɑ
̃:s]. Att. ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1894 (Annales des sciences psychiques. Recueil d'observations et d'expériences, 4, p. 105 ds Quem. DDL t. 10). Dér. de conscience*; préf. sub-*. Bbg. Quem. DDL t. 10 (et s.v. subconsciemment), 12, 14. |