| * Dans l'article "STÉARINE,, subst. fém." STÉARINE, subst. fém. A. − BIOCHIM. ,,Ester formé entre le glycérol et l'acide stéarique`` (Duval 1959). Synon. tristéarine (s.v. tri-). B. − Corps solide de couleur blanche obtenu par saponification des graisses naturelles végétales ou animales. Synon. acide stéarique*.Il pouvait isoler la glycérine; puis, de la combinaison nouvelle, il eût facilement séparé l'oléine, la margarine et la stéarine, en employant l'eau bouillante (Verne, Ile myst., 1874, p. 182).Dans le commerce, on désigne généralement sous ce nom, l'acide stéarique, qui n'est que la stéarine privée de glycérine, et que l'on emploie dans la fabrication des bougies (Lar. comm.1930). Prononc. et Orth.: [steaʀin]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1816 terme de chim. (Ann. chim. et phys., t. 2, p. 346). Dér. de l'élém. formant stéar- « graisse, corps gras », du gr. σ
τ
ε
́
α
ρ « graisse, suif »; suff. -ine*. Fréq. abs. littér.: 11. DÉR. 1. Stéariné, -ée, adj.[Corresp. à supra B] Enduit de stéarine; durci à la stéarine. Papier stéariné. Un exemplaire en plâtre stéariné du buste de la princesse par Carpeaux, grasse et vivante sculpture à la Houdon (Goncourt, Journal, 1863, p. 1297).− [steaʀine]. − 1reattest. 1863 id.; de stéarine, suff. -é*. 2. Stéarinerie, subst. fém.[Corresp. à supra B] Fabrique de stéarine. Parmi les industries annexes les plus importantes il faut citer d'abord la stéarinerie, la fabrication des bougies, issue de la vieille industrie des cierges de cire et des chandelles de suif de moutons (Hist. de Marseille, Toulouse, Privat, 1973, p. 374).− [steaʀinʀi]. − 1reattest. 1872 (Littré); de stéarine, suff. -erie*. |