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STYLISME, subst. masc.
A. − Domaine littér.Tendance à travailler beaucoup son style, à privilégier parfois excessivement la forme par rapport au fond. Il ne faut jamais sacrifier la force et la vérité au stylisme (Besch.1845).
B. − ESTHÉT. VESTIM. ET INDUSTR. Profession, activité exercée par le/la styliste. Le stylisme est enseigné dans quelques écoles (...). L'École supérieure des arts appliqués (...) délivre le BTS de styliste de mode (...). Ici (...) se forment les cadres des industries textiles et de l'habillement à la fois sur le plan créatif et technique (Le Monde loisirs, 26 mai 1984, p. XIV, col. 1 et 3).
− P. méton., rare. Qualité de ce qui répond aux exigences du styliste. La série 5 vient d'hériter du stylisme particulier des nouvelles BMW. Son nouveau capot moteur intègre désormais dans la calandre les célèbres « nasaux » BMW (Le Point, 25 oct. 1976, p. 13, col. 1).
Prononc.: [stilism̭]. Étymol. et Hist. 1. 1845 « souci excessif du style » (Besch.); 2. 1966 mode (Le Monde, 2 juin ds Gilb. 1971: écoles de stylisme). Dér. de style1*; suff. -isme*.