| STELLAIRE1, adj. A. − 1. Qui est propre, relatif aux étoiles. Astronomie, matière stellaire. On est conduit à diviser l'histoire terrestre en deux phases, de durées sans doute très inégales: une phase stellaire, très courte, pendant laquelle le globe, détaché de la nébuleuse solaire, s'est condensé, puis refroidi (Lapparent, Abr. géol., 1886, p. 420).V. astronome ex. 1. 2. Qui est composé d'étoiles. Amas, champs stellaires; univers stellaire. Les lentes perturbations du système planétaire, ou les déplacements plus lents encore des systèmes stellaires, ne nuisent à la perfection scientifique de l'astronomie (Cournot, Fond. connaiss., 1851, p. 452).L'observation photographique de la voie lactée montre, se détachant sur les nuages de matière brillante ou sur les régions de grande densité stellaire des régions obscures presque dépourvues d'étoiles (Schatzman, Astrophys., 1963, p. 113). 3. Des étoiles, d'étoile; qui appartient aux étoiles. Clarté, éclat stellaire. Il (...) chercha la Grande Ourse parmi le chaos stellaire afin de trouver le nord (Queneau, Pierrot, 1942, p. 182). ♦ ASTRON. Jour stellaire. Synon. vieilli de jour sidéral*. B. − Qui est en forme d'étoile; qui est disposé en rayons. (Dict. xixeet xxes.). Prononc. et Orth.: [stεl(l)ε:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. [1778 Bl.-W.3-5, sans précision de sens] 1. 1812 « qui rayonne en étoile » (Mozin-Biber t. 2); 1927 fig. ses yeux stellaires (Proust, Temps retr., p. 979); 2. 1835 « qui se rapporte aux étoiles » la lumière stellaire (Ac.); 3. 1924 méd. « qui a la forme d'une étoile » abcès stellaire (Bory ds Nouv. Traité Méd. fasc. 5, 1, p. 45); 1953 ganglion stellaire (Lar. 20eSuppl.). Empr. au b. lat.stellaris « d'étoile, d'astre », lui-même dér. de stella « étoile » (v. ce mot). |