| * Dans l'article "STAROSTE,, subst. masc." STAROSTE, subst. masc. HISTOIRE A. − Noble qui détenait en fief une starostie (infra dér.), en Pologne. L'insurrection de 1794 [dans la partie de la Pologne annexée par la Prusse] provoqua la confiscation des terres du clergé et des « starosties » (...); on laissa seulement aux bénéfices ecclésiastiques 35 % du revenu, à titre de traitement, et 61 % aux starostes qui ne comptaient point parmi les rebelles (Lefebvre, Révol. fr., 1963, p. 619). B. − Chef d'un mir chargé de la collecte et de la répartition de l'impôt, en Russie. Mais, quand ils [les paysans qui devaient être fouettés] arrivèrent dans la salle de punition, leur staroste, qui les avait accompagnés, produisit un papier qu'il avait reçu du capitaine Ispravnik (Ségur, Dourakine, 1864, p. 259). Prononc. et Orth.: [staʀ
ɔst]. Att. ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1. 1606 hist. Pologne (La Légende de la vie et la mort de Démétrius, p. 306 ds Fr. mod. t. 22, p. 212); 2. 1815 hist. Russie starots (X. de Maistre, La Jeune Sibérienne, ch. XV ds Darm., p. 260). 1 empr. au polon. starosta, 2 au russe starosta « le chef, le plus vieux » de la même famille que staryj « vieux », starost « vieillesse ». DÉR. Starostie, subst. fém.,hist. Terre appartenant à la Couronne et donnée en fief à un staroste, en Pologne. V. supra ex. de Lefebvre.− [staʀ
ɔsti]. Att. ds Ac. 1762-1878. − 1reattest. 1663 hist. Pologne (Payen, Les Voy., 114 ds Quem. DDL t. 20); de staroste, suff. -ie*. BBG. − Quem. DDL t. 16. |