| SQUINE, subst. fém. BOT. Plante d'Asie orientale de la famille des Liliacées, à fleurs en ombelles, dont la racine était employée en décoction pour ses vertus sudorifiques. [L'obi] se bornait (...) à prescrire (...) des breuvages de squine et de salsepareille (Hugo,Bug-Jargal, 1826, p. 130).Prononc. et Orth.: [skin]. Ac. 1762, 1798: squine, esquine, china; dep. 1835: squine. Étymol. et Hist. 1. 1545 esquine (Th. Lespleigney, Aultre petit traicté du Boys de l'esquine [titre], publié à la suite de M. Grégoire, Les troys premiers Livres de Claude Galien d'apr. R. Arveiller ds R. Ling. rom. t. 52, pp. 94-95); 2. 1566 schyne (J. Grevin, Discours [...] sur les vertus et facultez de l'antimoine, 30 ro, ibid., p. 95); 1583 Squine (E. Le Lièvre, Officine et jardin de chirurgie militaire, Oij vo, ibid.). Prob. adapt. d'un lat. sc. Echina (1539, ordonnance d'Anvers trad. en fr. par Lespleigney, op. cit., p. 127), latinisation de formes ibér. (esp., port.) telles que (racines, bois) da China, de la China, de China, cette plante ayant été d'abord apportée de Chine à Anvers par les marins portugais et espagnols. La forme 2 s'explique par une hypercorrection ou une mécoupure. Voir R. Arveiller ds R. Ling. rom. t. 52, pp. 93-100. Remplace la rubrique Étymol. et Hist. de esquine2. |