| SOUS-TITRE, subst. masc. A. − Titre secondaire (d'un ouvrage, d'un journal, d'une revue, d'un article de presse, d'un texte), placé après le titre principal, souvent en dessous et servant à préciser le sujet. Sous-titre d'un chapitre, d'un poème. Le livre de Flaubert (...) portant le titre auquel il s'entête: L'Éducation sentimentale, et en sous-titre: L'Histoire d'un jeune homme (Goncourt, Journal, 1869, p. 524).Il faut [au journal] des titres et des sous-titres qui résument l'article ou l'information, c'est-à-dire un langage instantané et visuel (Thibaudet, Réflex. litt.,1936, p. 219). B. − 1. HIST. DU CIN. Court texte explicatif intercalé entre les séquences d'un film muet. L'art muet touchait à sa fin, (...) l'usage des bruits était souhaitable et (...) le son débarrasserait les films des sous-titres et des périphrases visuelles (Sadoul, Cin., 1949, p. 221). 2. CIN., TÉLÉV. Traduction condensée des dialogues d'un film ou d'une émission, projetée au bas de l'image, en surimpression, transcrivant leur contenu dans une autre langue ou à l'usage des malentendants. Force nous est d'admettre que, sans les sous-titres, il nous serait impossible de saisir l'essentiel d'un film, surtout si sa continuité filmique repose sur l'enchaînement verbal (Meta, t. 27, 1982, p. 271). Prononc. et Orth.: [sutitʀ
̭]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1837 « titre secondaire d'un ouvrage » (Balzac, Employés, p. 71); 2. 1912 « (dans le cinéma muet) court texte, à valeur explicative » (Le Cinéma, 5 avr. ds Giraud). Dér. de titre*; préf. sous-*, au sens 2 cf. angl. sub-title (1909 et, dans ce sens, title, att. dep. 1905, v. NED Suppl.2). Fréq. abs. littér.: 44. Bbg. Marleau (L.). Les Sous-titres... un mal nécessaire. Meta. 1982, t. 27, pp. 271-274. |