| SOUS-INTENDANT, -ANTE, subst. A. − HIST., au masc. ou au fém. Intendant(e) en second. La princesse de Lamballe, qui était (...) sous-intendante de la maison de la reine (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 1070). B. − 1. ADMIN. DE L'ARM. (jusqu'en 1928), au masc. Intendant militaire en second. Ces sous-intendants en retraite (...) qui ont adopté par amour-propre (...) la dernière famille par laquelle ils furent vus en uniforme (Giraudoux, Simon, 1926, p. 129).Le 27, le sous-intendant militaire fit l'appel au Grand Séminaire; les réfractaires y étant rentrés la veille, il n'y eut pas de manquants (Billy, Introïbo, 1939, p. 115). 2. ÉDUC. NAT., au masc. ou au fém. Intendant(e) en second. V. économat ex. Prononc.: [suzε
̃tɑ
̃dɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Étymol. et Hist. 1732 « intendant en second » (Lesage, Hist. de Guzman, p. 224: Je pris un sous-intendant que je chargeai de tout l'embarras des affaires); en partic. 1. 1873 milit. sous-intendants de première classe... de deuxième classe (Lar. 19e, s.v. intendance); 2. 1945 « adjoint d'une intendance universitaire » (date de création du corps des intendants universitaires d'apr. Lar. Lang. fr.). Dér. de intendant*; préf. sous-*. DÉR. Sous-intendance, subst. fém.,admin. de l'arm. Charge de sous-intendant; ensemble des bureaux, résidence du sous-intendant. Les distributions (...) en campagne (...) prennent tous les instants des officiers comptables qui sans cela pourraient s'occuper de l'approvisionnement de la division. D'un autre côté, les soldats passent leur journée à chercher le campement de la sous-intendance, à attendre leur tour (Davout,Réorg. milit.,1871,p. 73).− [suzε
̃tɑ
̃dɑ
̃:s]. − 1resattest. a) 1834 « charge de sous-intendant » (Land.), b) 1872 « local où sont établis les bureaux d'un sous-intendant » (Littré); de sous-intendant, suff. -ance*. BBG. − Quem. DDL t. 31. |