Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
SOURCIER, -IÈRE, subst. et adj.
I. − Substantif
A. − Personne habile (ou se disant habile) à détecter l'eau souterraine, les sources cachées ainsi que les minerais, les trésors enfouis, généralement à l'aide d'une baguette en coudrier ou d'un pendule. Synon. radiesthésiste.Nous manquons d'eau (...). Nous voulons creuser un puits à mi-distance, à portée de tous. Nous avons fait venir un sourcier. La nappe passe chez vous (Pesquidoux, Livre raison, 1928, p. 112).Trouver, sur les simples indications de sourciers, telle ou telle substance minérale (E. Schneider, Charbon, 1945, p. 230).
B. − P. anal. Personne habile à découvrir quelque chose de caché d'ordre abstrait. Sourcière, elle allait droit à ce qui ne brille que secrètement (...), cœurs à qui toute chance d'éclosion est retirée (Colette, Naiss. jour, 1928, p. 65).Ces possibilités dont le grand sourcier [Barrès] qui venait de me quitter avait dénoncé en moi la présence (Mauriac, Écrits intimes, Renc. Barrès, 1945, p. 115).
II. − Adj., rare, domaine littér. et SC. DE LA TERRE. [En parlant d'une étendue de terre] Qui recèle de nombreuses sources. Terrain sourcier (Plais.-Caill. 1958). Espiègle soleil, tu ris Sur la sourcière prairie, Où trois, quatre sources jettent Leur eau tintante et replète (Noailles, Forces étern., 1920, p. 141).
Prononc. et Orth.: [suʀsje], fém. [-jε:ʀ]. Ac. 1798-1878: sourcier; 1935: -ier, -ière. Étymol. et Hist. 1. 1585 « source » (Dampmartin, Merv. du monde, f o28 v ods Gdf.); 2. 1781 « celui qui est habile à découvrir les sources » (Thouvenel, Mémoire physique et médicinal, p. 8 ds Proschwitz Beaumarchais). Dér. de source*; suff. -ier*. Fréq. abs. littér.: 18. Bbg. Gohin 1903, p. 244.