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SOUPIRAIL, -AUX, subst. masc.
A. −
1. Ouverture donnant du jour et de l'air à des pièces en sous-sol ou aux caves d'un bâtiment. Il avait vu, par le soupirail de sa cave, les insurgés venir arrêter le directeur des postes, dont les bureaux étaient voisins de sa librairie (Zola,Fortune Rougon, 1871, p. 235).Comme il arrivait à la rue Royale, le soupirail d'une boulangerie lui souffla au visage une odeur de pain cuit, chaude comme une haleine, qui fit subitement diversion (Martin du G.,Thib., Consult., 1928, p. 1125).
2. Ouverture pratiquée au sommet d'une voûte d'aqueduc et, p. ext., d'une voûte quelconque. Lorsqu'un caveau contenait le tombeau du saint, le besoin (...) de le faire voir facilement aux fidèles sans qu'ils descendissent dans la crypte même, fit que dans plus d'une basilique, au-dessous de l'autel (...) on ouvrit un soupirail à travers les voûtes souterraines (Lenoir,Archit. monast., 1852, p. 214).
B. − P. anal., littér. Ouverture communiquant avec une cavité de l'écorce terrestre. L'enfer, c'est une immense usine Aux volcaniques soupiraux (Pommier,Enfer, 1853, p. 85).
Prononc. et Orth.: [supiʀaj]. Martinet-Walter 1973 [a], [ɑ] (7, 10). Ac. dep. 1694: soupirail, plur. soupiraux. Étymol. et Hist. Ca 1200 « ouverture pratiquée pour donner de l'air, du jour » (Les Chétifs, éd. G. M. Myers, 2305); ca 1380 (Roques t. 2, I, 11666: spiraculum, souspirail); 1636 souspiraus d'aqueduc (Monet, p. 845a). Dér. de soupirer* au sens de « exhaler » (II 2); suff. -ail*, peut-être sous l'infl. du lat. spiraculum « soupirail, ouverture » (d'où l'a. prov. espiralh « trou pratiqué dans un tonneau » xives., Elucidari de las proprietatz ds Rayn.). Cf. le judéo-fr. sospiriel « id. » fin xies., Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. L. Blondheim, t. 1, 969; suff. -iel, forme collatérale de -el*. Fréq. abs. littér.: 291. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 443, b) 730; xxes.: a) 417, b) 216.