| SIMAROUBA, SIMARUBA, subst. masc. A. − BOT. Arbre de l'Amérique tropicale (Guyane, Antilles). Il s'appelle dans les missions Simaruba, nom qui peut causer de graves erreurs, le vrai Simaruba étant une espèce fébriguge du genre Quassia (A. V. Humboldt, Voyage, 1820, VI, 371 ds Fried. 1960). B. − PHARM., p. méton. Écorce ou racine de cet arbre contenant de la quassine, aux propriétés apéritives. Un remède très-efficace dans cette position [la diarrhée] est le simarouba, qu'on peut donner en substance à la dose d'un gros ou d'un demi-gros, deux ou trois fois par jour (Geoffroy,Méd. prat.,1800,p. 385(4)). Prononc. et Orth.: [simaʀuba], [-ʀy-]. Ac. 1762-1878: -rouba; Lar. Lang. fr.: -ruba ou -rouba; Rob. 1985: -ruba ,,on a écrit aussi simarouba``. Plur. des simaroubas, -rubas. Étymol. et Hist. 1728 (Le Père Ant. de Laval, Voy. de la Louisiane, p. 76 ds König). Mot caraïbe de la Guyane (v. König; Fried.; Arv.; Fr. mod. t. 33, p. 227). R. Breton, Dict. Caraïbe-Fr., 1665 donne la forme chimálouba, au sens de « acajou blanc ». |