| SILICIUM, subst. masc. CHIM. Corps simple (symb. Si), métalloïde du groupe du carbone, très répandu dans la nature en combinaison, cristallisant en aiguilles brillantes, octaédriques, d'un gris foncé, ou bien se présentant sous un état amorphe en une poudre brune brillante. Acier au silicium. Le silicium, qui abonde à l'état de silice dans les gîtes d'étain, se comporte avec le fluor d'une manière analogue au bore, et il est également naturel d'admettre qu'une partie de la silice est arrivée sous forme d'acide fluo-silicique (Élie de Beaumontds B. Sté géol. Fr., t. 4, 1847, p. 66).Le silicium augmente la dureté de l'acier, mais son influence est moins grande que celle du carbone (Barnerias,Aciéries, 1934, p. 14).Prononc. et Orth.: [silisjɔm]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1816 (Suite de la classification d'Ampère ds Ann. chim. et phys., t. 1, p. 377). Mot créé en angl. en 1808 par Sir H. Davy, Phil. Trans., XCVIII, 353 (v. NED), d'apr. le lat. silex, silicis « silex » (v. silex). DÉR. Silicié, -ée, adj.,chim. Qui contient du silicium. Alliage silicié. La réaction (...) se produirait de la même manière si le radioélément avait les propriétés du silicium, car, en ce cas, de l'hydrogène silicié serait formé (Joliot, Curie,Radioact. artif., 1935, p. 14).− [silisje]. − 1reattest. 1875 (Lar. 19e); de silici(um), suff. -é*. |