| SILICEUX, -EUSE, adj. A. − CHIM., MINÉR. Qui contient de la silice, formé de silice. Terrain siliceux. Les eaux ont librement vagabondé; elles ont déposé d'énormes nappes d'alluvions siliceuses qui, couvertes de forêts, font des taches noires dans la plaine (Vidal de La Bl., Tabl. géogr. Fr., 1908, p. 200).Ce sol siliceux, en raison de sa pauvreté en chaux et en acide phosphorique, et des alternatives de sécheresse et d'humidité qu'il subit, s'acidifie et devient vite impropre aux essences feuillues (Forêt fr., 1955, p. 35). ♦ Roche siliceuse. Roche d'origine organique, détritique. La plupart des roches calcaires − la craie est la plus connue − beaucoup de roches siliceuses sont constituées par des organismes animaux: monocellulaires à carapace, éponges, coraux, échinodermes, mollusques, ou par des organismes végétaux, notamment des algues (Combaluzier, Introd. géol., 1961, p. 98). B. − Caractéristique des sols siliceux. La végétation siliceuse des Landes, qui s'était montrée par intermittences sur les sables épars en Périgord, prend possession du sol; le panache des pins maritimes se projette au-dessus des fourrés d'ajoncs et de bruyères (Vidal de La Bl., Tabl. géogr. Fr., 1908, p. 48). Prononc. et Orth.: [silisø], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1780 « qui est de la nature de la silice » (Thouvenel, Mém. sur les effets de l'air, p. 34); 1789 « qui contient de la silice » (Lavoisier, Traité élém. de chim., Paris, Cuchet, t. 2, p. 233). Dér. de silice*; suff. -eux*, -euse. |