| SIGNALISATION, subst. fém. A. − Utilisation de signaux pour communiquer; ensemble de signaux utilisés pour communiquer. Signalisation optique; signalisation à bras, automatique. (Dict. xxes.). − En partic. Emploi et disposition des signaux destinés à assurer la sécurité et la facilité de la circulation. Signalisation routière; signalisation des aérodromes, des pistes, des ports. On étendait des panneaux de signalisation, mais la brume maintenant gagnait tout (Malraux, Espoir, 1937, p. 845).Des hommes qui, chaque fois, jouaient leur vie, assuraient la signalisation, la réception ou l'embarquement des voyageurs et du matériel, la protection de tout et de tous (De Gaulle, Mém. guerre, 1954, p. 236). B. − PSYCHOL. Système de signalisation. ,,Ensemble des signaux sensoriels ou stimuli qui déclenchent un réflexe conditionné`` (Lafon 1969). Prononc. et Orth.: [siɳalizasjɔ
̃]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1909 « disposition, installation des signaux sur une voie de communication » ici, ch. de fer (Lar. mens., p. 471); 2. 1919 « action de signaler » (G. Marcel, Journal, p. 217). Dér. de signaliser*; suff. -(a)tion*. Fréq. abs. littér.: 11. DÉR. Signalisateur, -trice, adj.Qui sert de signalisation. Pour une meilleure circulation automobile sur les routes de France on étudie l'emploi de panneaux signalisateurs lumineux ou luminescents (Le Figaro, 19-20 janv. 1952, p. 1, col. 5-6).− [siɳalizatœ:ʀ], fém. [-tʀis]. − 1resattest. 1947 (Colette, Étoile Vesper, p. 187 ds Quem. DDL t. 6: Feuillets [...] criblés [...] de repères en forme d'étoiles, de croix, de petits serpenteaux signalisateurs comme au long des routes); 1952 panneaux signalisateurs (Le Figaro, loc. cit.); du rad. de signalisation, suff. -eur2*. |