| SIDÉRATION, subst. fém. A. − ASTROL. Influence subite exercée par un astre sur le comportement d'une personne, sur sa vie, sur sa santé. (Dict. xixeet xxes.). B. − MÉD. ,,Suspension brusque des fonctions vitales (respiration et circulation) par électrocution, action de la foudre, embolie, hémorragie cérébrale, etc.`` (Man.-Man. Méd. 1980). C. − AGRIC. ,,Fumure par enfouissement dans le sol de fourrages verts, en particulier de légumineuses, appelées plantes sidérales, car elles ont la propriété de prélever, grâce au soleil, l'azote de l'air, et de le fixer sur leurs racines`` (Fén. 1970). Prononc.: [sideʀasjɔ
̃]. Étymol. et Hist. 1. 1549 « nécrose, gangrène » (Tagault, Inst. chir., p. 603 ds Gdf. Compl.); 2. 1560 « influence attribuée à un astre sur la vie ou la santé d'une personne » (B. Aneau, Alector, f o58, ibid.); 3. 1611 « maladie attribuée à l'influence des astres » (Cotgr.); 4. 1759 méd. (Rich. d'apr. FEW t. 11, p. 593a); 5. 1890 agric. (Lar. 19eSuppl.). Empr. au lat.sideratio « action funeste des astres; insolation », dér. de siderari (v. sidéré). |