| SEPTENNAL, -ALE, -AUX, adj. A. − Qui dure sept ans. Synon. vx septénaire.Période septennale. Pouvoirs septennaux (Lar. 19e). Présidence septennale (Ac. 1878, 1935). Un plan septennal fut mis en route en 1955 [en U.R.S.S.] (Lesourd, Gérard,Hist. écon., 1966, p. 450). − Rare. [En parlant d'un ensemble de pers.] Dont le mandat dure sept ans. Assemblée, chambre septennale (Ac.). B. − Qui a lieu tous les sept ans. L'année sabbatique des Juifs était septennale (Ac.).Présenter le renouvellement septennal, sans prétendre conserver une partie de la Chambre actuelle, ce qui serait suspect, ni garder le tout, ce qui est dangereux (Chateaubr.,Mém., t. 3, 1848, p. 74). Prononc. et Orth.: [sεptεn(n)al], [-tenal], plur. masc. [-o]. V sept. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1469 [ms.] « qui arrive ou se renouvelle tous les sept ans » (Jean Wauquelin, Girart de Roussillon, ms. de Beaune, p. 443, L. de Montille ds Gdf. Compl.); de nouv. 2. 1722 [éd.] hist. angl. acte septennal (Juste van Effen, Pensées libres sur la religion, p. 438); 3. 1829 chambre septennale (Boiste). Empr. au lat. médiév.septennalis (ca 1191 ds Latham); de septem « sept » et annus « an ». Le sens 2 corresp. à l'angl. septennial act, acte de 1716 qui stipule pour les Parlements une durée de sept ans et pas plus (v. NED, s.v. septennial). Fréq. abs. littér.: 11. DÉR. Septennalité, subst. fém.Durée de sept ans d'une charge, d'un mandat. Septennalité d'une assemblée, d'un mandat législatif (Lar. 19e). Une loi du 16 juin 1824 établit la septennalité en France pour la Chambre des députés; cette loi (...) fut abolie par la Révolution de 1830 (Bach.-Dez.1882).V. quinquennalité dér. s.v. quinquennal ex. de Chateaubriand et septénaire I ex. de Chateaubriand.− [sεptεn(n)alite], [-tena-]. V. sept. Att. ds Ac. 1835, 1878. − 1reattest. 1823 (Courier, Pamphlets pol., Avert. du libr., p. 194); de septennal, suff. -(i)té*. |