| SISMIQUE, SÉISMIQUE, adj. SC. DE LA TERRE A. − Relatif à un séisme, aux séismes, à leurs mécanismes. Foyer, rayon séismique; activité, phénomène sismique. Tout l'effrayait: une souris dans un placard (...) [autant] qu'une secousse sismique enregistrée en Sicile (Martin du G.,Thib., Épil., 1940, p. 767).Où se déroulent des séismes, qui est sujet aux séismes. Dans les régions très séismiques comme la Californie (Rothé,Géophys., 1943, p. 325). B. − 1. Qui a certains caractères propres aux séismes, à leurs manifestations. Quelques sujets d'études sur la propagation et la réflexion de ces ondes séismiques provoquées (Furonds R. gén. sc., t. 63, 1956, p. 38).D'autres systèmes de détection [des explosions nucléaires] sont basés: (...) sur les oscillations sismiques qui interviennent lors d'explosions voisines du sol, sous terre ou sous l'eau (Goldschmidt,Avent. atom., 1962, p. 194). 2. Méthode, prospection sismique (ou séismique) et p. ell., sismique, subst. fém. Ensemble de procédés consistant à émettre des signaux (explosions, vibrations, etc.) à la surface du sol et à étudier, à l'aide d'appareils, la propagation, la réfraction, la réflexion des ondes qui en résultent et qui donnent des renseignements sur la structure, sur la nature des roches de la zone observée. [L'ingénieur-géophysicien] applique cette « méthode séismique » à la prospection des richesses du sol (Rothé,Géophys., 1943, p. 300).La prospection sismique est un des moyens essentiels de l'exploration pétrolière (BarbierPétrole1980).Les compagnies pétrolières (...) prospectent plutôt en mer, où la sismique coûte moins cher (L'Express, 11 sept. 1981, p. 118, col. 3). − Relatif à cette méthode. L'interprétation de coupes sismiques devient de plus en plus fine (...) quand on peut disposer des mesures faites dans un ou deux forages (BarbierPétrole1980). Rem. 1. La loc. secousse sismique est considérée par certains comme pléonastique en raison de l'étymol. de sismique. Mais dans la mesure où sismique est réservé aux secousses dues aux tremblements de terre, précisant ainsi la nature de ces secousses, on peut admettre cette loc. d'ailleurs cour. 2. Sismique, séismique entre comme 2eélém. dans la constr. de mots comp. adj. tels que macrosismique, microsismique, parasismique. V. macro-, micro-, para-2. REM. Sismicien, subst. masc.Spécialiste en prospection sismique. S'il y a du pendage (...) les sismiciens ont résolu depuis longtemps ce problème en trichant sur les distances (R. de l'assoc. fr. des techniciens du pétrole,8 juill. 1975,n o232, p. 23 ds Clé mots). Prononc. et Orth.: [sismik], [seis-]. Ac. 1935: sismique. V. sismo-. Étymol. et Hist. a) 1856 seismique (B. du bibliophile belge, XII, 297); b) 1861 (Acad. des sc. Comptes rendus, t. 52, p. 150 ds Littré). Formé de sismo-* ou séisme* et du suff. -ique*. Fréq. abs. littér.: 13. DÉR. Sismicité, séismicité, subst. fém.,sc. de la terre. Caractère sismique d'un lieu; degré de fréquence et d'intensité des séismes en un point, en une région du globe; répartition géographique des séismes pour une période donnée et en fonction de leur intensité. La sismicité du globe. Montrer la séismicité de certaines régions de la Suisse où des formations géologiques semblent en vibration continue (Rothé,Géophys., 1943, p. 302).Le comté niçois est une zone vulnérable, de sismicité moyenne (Le Monde dimanche, 9 janv. 1982, p. I).− [sismisite], [seis-]. − 1resattest. 1892 sismicité (Montessus de Ballore, La France et l'Algérie sismique, Paris, Dunod, p. 10), 1904 séismicité (Nouv. Lar. ill., s.v. sismicité); de sismique, suff. -ité*. |