| SCYTALE, subst. fém. ANTIQ. GR. Bâton sur lequel on enroulait en spirale une lanière de parchemin sur laquelle on écrivait, de sorte qu'une fois la lanière déroulée à nouveau, le texte ne pouvait être lu que par une personne possédant un bâton de même diamètre sur lequel il enroulait la lanière. Les éphores correspondent secrètement au moyen de la scytale (A. Jardé,La Grèce antique et la vie gr., 1956 [1914], p. 173).Prononc. et Orth.: [sital]. Att. ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. [1213 mot lat. « serpent » (Faits des romains, éd. L.-F. Flutre et K. Sneyders de Vogel, 604, 24: li serpent que nos avons nomez, et emorroïs et hasmodites et scitalis et enatrix et parias et prester)] 1. xves. [ms.] scitale « id. » (Corbichon, Propr. des choses, Paris, B. N. fr. 22533, fol. 314 ds Gdf. Compl.); 2. 1586 antiq. (Vigenère, Traité des chiffres, fol. 11 r o, ibid.). Empr. au lat.scytala, de mêmes sens, lui-même empr. au gr. σ
κ
υ
τ
α
́
λ
η « id. », propr. « bâton ». |