Prononc. et Orth.: [skɔ ʀpiɔid]. Att. ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1. 1750 subst. fém. (Prév.); 2. 1842 adj. « qui ressemble à la queue recourbée d'un scorpion » (Ac. Compl.). Empr. au gr. σ κ ο ρ π ι ο ε ι δ η ́ ς « semblable à un scorpion », n. d'une plante chez Dioscoride; au sens 1 cf. une attest. de Paré qui transcrit la forme latinisée désignant une plante qui sert à composer un remède pour soigner les piqûres de scorpion: « pour un singulier remede on y applique l'herbe nommee Scorpioïdes, dont on a pris le nom » (Paré, Œuvres, 23, 33, éd. J. Fr. Malgaigne, t. 3, p. 324). Le gr. σ κ ο ρ π ι ́ ο ς désigne également une plante, d'où le b. lat. des botanistes scorpio (v. André Bot.).