| SCIOGRAPHIE, subst. fém. A. − ARCHIT. Représentation de la structure intérieure d'un édifice, d'une machine, par une coupe latérale ou transversale. (Dict. xixeet xxes.). B. − ASTRON. Détermination de l'heure au moyen de l'ombre projetée par le soleil ou la lune (Dict. xixeet xxes.). C. − PEINT. ANC. Art de peindre les ombres du clair-obscur (Dict. xixeet xxes.). Prononc. et Orth.: [sjɔgʀafi]. Lar. Lang. fr.: scio- ou scia-. Rob. 1985: ,,On dit aussi sciagraphie``. Att. ds Ac. 1762-1835. Étymol. et Hist. 1. 1545 archit. (Serlio S., Reigles generales de l'Architecture... selon la doctrine de Vitruve,... Anvers, IV, 2 r ds Cah. Lexicol. t. 19 1971, p. 104); 2. 1800 astron. (Boiste); 3. 1842 « art de peindre les ombres du clair-obscur » (Ac. Compl., s.v. sciagraphie). Empr. au lat. d'époque impérialesciographia, terme d'archit. lui-même du gr. σ
κ
ι
ο
γ
ρ
α
φ
ι
α
́ ou σ
κ
ι
α
γ
ρ
α
φ
ι
́
α « dessin ou peinture avec une juste distribution d'ombre et de lumière » (comp. de σ
κ
ι
α
́ « ombre » et de -γ
ρ
α
φ
ι
α issu de γ
ρ
α
́
φ
ε
ι
ν « dessiner, graver ») d'où « dessin en perspective ». |