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SCHLAGUE, subst. fém.
A. − Châtiment disciplinaire autrefois en usage dans les armées allemandes et autrichiennes, et qui consistait en coups de baguette. Administrer, donner, recevoir la schlague. Dites-moi, mon lieutenant: ce bon temps-là, c'était le temps des coups de bâton, de la schlague pour les soldats? (...) C'était le temps des coups de plat de sabre (Courier,Pamphlets pol., Lettres partic., 1, 1820, p. 56).
P. ext. Correction brutale. − Qu'est-ce qu'il a donc, le mioche? − Il s'amuse, dit la femme à son mari. − S'il continue à nous ennuyer, donne-lui la schlague (Champfl., Bourgeois Molinch., 1855, p. 89).
B. − Au fig. À la schlague. De manière autoritaire et brutale. Mener qqn à la schlague. Vallette a des soupçons sur les gens de la librairie (...) Il fallait l'entendre ce matin (...) Il faudrait les mettre au mur et les traiter à la schlague (Léautaud,Journal littér., 3, 1914, p. 177).
Prononc. et Orth.: [ʃlag]. Barbeau-Rodhe 1930 [-ɑ-]. (Timbre post. dans les emprunts germ. Voir Straka ds Trav. Ling. Litt. Strasbourg t. 19 n o1 1981, p. 215). Étymol. et Hist. 1. 1765 « punition en usage dans les armées allemandes » (Encyclop. t. 17, p. 451b, s.v. voleur: la bastonade, qu'on appelle schlaguer, appliquée par le caporal, qu'on appelle caporal schlagueur); 1815 (Le Nain jaune, n oXXXI, 15 mai, p. 192 ds Quem. DDL t. 15: schlag); 1820 (Courier, loc. cit.: schlague); 2. 1831 fig. (Balzac, Œuvres div., t. 2, p. 116). Empr. à l'all.Schlag « coup ». Fréq. abs. littér.: 18. Bbg. Colomb. 1952/53, p. 120, 480.