| SCHERZO, subst. masc. MUS. Composition vocale ou instrumentale sans forme fixe (œuvre autonome ou insérée comme 2eou 3emouvement d'une sonate, d'une symphonie, etc.) dont le caractère est vif et brillant. Le scherzo de la reine Mab (...) fut dirigé avec une vivacité, un éclat de couleurs, un mordant de rythme, un élan de vie vraiment incomparables (P. Lalo, Mus., 1899, p. 374).Empl. adv. [Pour marquer l'indication d'un mouvement] Dans le mouvement, avec le caractère du scherzo. La succession des « mouvements » est en général différente, se présentant ainsi: adagio ou andante, − deux allegros, ou mieux, allegro et scherzo, − presto final (Brillant, Probl. danse, 1953, p. 102).Prononc. et Orth.: [skε
ʀdzo], [-tso]. Littré [-tzo]; Barbeau-Rodhe 1930 [-tso]; Warn. 1968 [-dzo], v. aussi Martinet-Walter 1973 (12/17). Att. ds Ac. dep. 1878. Plur. des scherzos. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 297: skerzo. Étymol. et Hist. 1821 (Castil-Blaze, Dict. de mus. mod., p. 247 ds Quem. DDL t. 20). Mot ital. att. comme terme de mus. dep. le xviies., d'abord « plaisanterie, badinage » (dep. le xives. d'apr. DEI), déverbal de scherzare « s'amuser, jouer, badiner » (dep. le xives.), du longobard skerzon. Voir DEI et FEW t. 17, p. 634b. Fréq. abs. littér.: 39. Bbg. Quem. DDL t. 12, 20. |