| SCAPIN, subst. masc. Littér. Fourbe, intrigant sans scrupules comme l'était le valet de ce nom dans la comédie de Molière. Ce Scapin émérite était attaché à son maître comme à un être supérieur (Balzac,Ferragus, 1833, p. 55).REM. Scapinade, subst. fém.,littér., rare. Fourberie, basse intrigue à la manière de Scapin. Alors ne tenant plus ses nerfs (mais c'était peut-être une parade réglée à l'avance, toute une ignoble scapinade), le petit Delcassé cria: − Vous voyez bien, c'est la guerre (Barrès,Scènes et doctr., t. 2, 1902, p. 101). Prononc. et Orth.: [skapε
̃]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1740-55 (Saint-Simon, Mém., éd. A. de Boilisle, t. 1, p. 137). De Scapin, n. d'un valet intrigant et sans scrupule dans les Fourberies de Scapin de Molière (1671), personnage inspiré par le Scappino de la Commedia dell'Arte (v. FEW t. 11, p. 286b et Hope, p. 302). |