| SARRIETTE, SARIETTE, subst. fém. BOT. Plante aromatique dicotylédone, à fleurs blanches, rouges ou violettes, de la famille des Labiacées. Sarriette des jardins. Variété dont les feuilles très parfumées sont utilisées comme condiment. Une garenne naturelle, sorte de prairie légèrement humide, recouverte de saules et d'herbes aromatiques qui parfumaient l'air, telles que thym, serpolet, basilic, sarriette, toutes espèces odorantes (Verne, Île myst., 1874, p. 176).Les mites! dit-il, jamais les mites ne viennent ici. Nous glissons partout des plantes odoriférantes. Vous sentez bien le thym et la sariette (Duhamel, Suzanne, 1941, p. 142).Prononc. et Orth.: [saʀjεt]. Ac. 1694-1740: sarriete; dep. 1762: sarriette. Étymol. et Hist. 1350 sarriete (Texte méd., A 143 v oa, éd. Arveiller ds Romania t. 94, p. 175); 1667 sariette d'hyver (P. Morin, Remarques nécessaires pour la culture des fleurs, p. 76). Dimin. de l'a. fr. sadree (fin xies., Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 2, p. 126) même sens, sarree « id. » (xiies., Gloss. Tours, 3330 ds T.-L.), du lat. satureia « sarriette ». Fréq. abs. littér.: 12. Bbg. Hasselrot 20es. 1972, p. 10. − TLF. Notes de lexicogr. critique. Trav. Ling. Litt. Strasbourg. 1987, t. 25, n o1, p. 237. |