| SARIGUE, subst. fém. ZOOL. Mammifère de l'ordre des Marsupiaux, arboricole et essentiellement omnivore de petite taille, à longue queue préhensile, et dont la femelle porte les petits sur son dos. Cuvier a découvert, dans les gypses de Montmartre, une sarigue très voisine des sarigues qui vivent aujourd'hui en Australie (Boule,Conf. géol.,1907, p. 151).Rem. Masc. pour Ac., Littré, Guérin 1892, DG, Nouv. Lar. ill. Prononc. et Orth.: [saʀig]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1578 Sarigoy (J. de Léry, Hist. d'un Voy. fait en la Terre du Bresil, p. 156 ds König, p. 186) − 1765, Encyclop.; 2. 1640 Carague (J. de Laet, L'Hist. du Nouv. Monde ou Descr. des Indes Occ., p. 485 ds König, p. 186) − 1763, Buffon, Hist. nat., Quadrup., t. 10, p. 279, ibid.; 3. 1763 masc. Sarigue (Id., ibid.); 1933 fém. (Lar. 20e). Empr. au tupisarigué; 1 représente une forme dial. tupi du Sud; 2 et 3 sont empr. par l'intermédiaire du port. sarigue(i)a (dep. 1560, Anchieta ds Fried.); la forme 2 est prob. due à une confusion de sons et de graph., le ç port. étant transcr. en fr. par c (cf. cobaye). Le genre fém. l'a emporté sur le masc. parce que la caractéristique la plus remarquable de cet animal est que la femelle porte les petits sur son dos, accrochés à sa longue queue préhensile. Voir König, pp. 186-187 et FEW t. 20, p. 77b. Fréq. abs. littér.: 50. Bbg. Quem. DDL t. 5, 13. |