| SAPÈQUE, subst. fém. NUMISM. Pièce de monnaie chinoise et indochinoise en cuivre, de très petite valeur, en usage jusqu'au début du xxes. Tant de monnaies (...) payées par des hôtes si cosmopolites, sequins, carolus, doublons, patards, douros, sapèques! (Arnoux, Renc. Wagner, 1927, p. 112).Prononc. et Orth.: [sapεk]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1752 sapocou (Trév. Suppl.: le sapocou contient mille caxas [à Java et îles voisines]); 1765 sapacou (Encyclop. t. 10, p. 656a, s.v. monnoie: l'île de Java a ses santas, ses sapacou, ses caxas, ses fardos et ses catis); 1839 sapeck (A. Barrot, in R. des deux mondes, 1ernov., p. 319 ds Quem. DDL t. 15); 1841 sapèque (Faivre in Ann. de la propagation de la foi, t. 16, p. 294, ibid., t. 12). Mot malais, comp. de sa « un » et păku « série de cent pichis (petite monnaie d'étain en forme de lame percée d'un trou) enfilés sur une cordelette ». P. Favre, Dict. malais-fr., 1875, écrit peqū
et le rattache au chinois pé-ko « centième; centime ». En port., le mot est att. en 1509 sous la forme cepayca, en 1510 cipayqua et en 1745 sapeca (Dalg. t. 2, pp. 291-292; v. aussi F. Hirth, Fremdwörter aus dem Chinesischen, pp. 199-200 et Lok. n o1835). Bbg. Quem. DDL t. 12. |